72 heures du militant et sympathisant du PDJ : Bilan satisfait selon le président Halidou Ouédraogo

La première édition des 72 heures du militant et sympathisant du Parti pour la démocratie de la jeunesse débutée le vendredi 5 juillet s’est refermée hier dimanche au siège du parti à Ouagadougou, sur un bilan jugé satisfaisant par le président Halidou Ouédraogo.

C’est sur le thème : « Oui, je m’engage pour la décision » que le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ), d’obédience social-démocrate a tenu du 5 au 7 juillet 2019 ses 72 heures du militant et sympathisant avec au menu plusieurs activités. Pour faire le point de ses trois jours d’activités, les premiers responsables du parti du Baobab éclairé par le soleil levant se sont entretenus avec les hommes de médias à leur siège. « Nous avons pu distribuer aux populations une trentaine de sacs de riz, notamment aux personnes vulnérables pour marquer notre solidarité », s’est félicité d’entrée de jeu le président du parti. Et d’ajouter qu’en plus de cela, ils ont pu tenir leur première journée d’études sur le thème : « L’école nouvelle burkinabè, fondements et bases, d’une réforme qui tienne compte du contexte social et des exigences socioprofessionnelles de l’heure », ainsi que les premières journées portes ouvertes. Pour joindre l’utile à l’agréable, un match de foot a permis à la jeunesse du parti de communier. Si Halidou Ouédraogo tire un bilan dans l’ensemble satisfaisant, il déplore néanmoins la non-tenue de l’opération don de sang qui également au programme pour fait de grève dans le secteur de la santé. Ce point de presse a aussi été l’occasion pour cette formation, membre de l’Alliance des partis de la majorité présidentielle (APMP) de donner son avis sur certains sujets qui alimentent les débats en ce moment. Ainsi donc, elle a déploré les grèves tous azimuts avec les multiples revendications de part et d’autre. Tout en encourageant le gouvernement à accélérer le processus de rationalisation de la fonction publique le PDJ l’invite à anticiper à travers une veille et un suivi rapproché au niveau du secteur privé. Au titre du nouveau code pénal, le PDJ, par la voix de son président salue le vote de cette loi qui, pour lui, pend en compte les préoccupations du moment dans le contexte d’une liberté d’action sur les réseaux sociaux. « Ce code permet de discipliner davantage la jeunesse et de renforcer les stratégies de réponse face au terrorisme », soutient son président Halidou Ouédraogo. Constatant les réactions diverses sur la prétendue relecture du code des personnes et de la famille, le parti invite le gouvernement à prendre les dispositions pour une implication et participation inclusives de toutes les composantes de notre société à cette relecture car il y va de la cohésion sociale et du vivre-ensemble. « Le contenu de ce nouveau code doit refléter notre façon de vivre et non des réalités imposées pour raison de financement de partenaires techniques et financiers », recommande M. Ouédraogo. Toujours dans la même veine, il a déploré la dégradation de la cohésion sociale dans certaines contrées du pays. Cette situation illustre le rôle et les responsabilités des leaders coutumiers, religieux et d’opinion pour préserver la cohésion sociale et le vivre- ensemble. En outre, il n’est pas un secret pour personne que les résultats des examens de fin d’année sont en baisse par rapport à l’année dernière. Cela n’est pas une surprise pour le PDJ si l’on s’en tient aux dires de son premier responsable. « Le PDJ n’est pas surpris par les résultats scolaires catastrophiques au CEP et BEPC à cause du système éducatif désuet et inadéquat en place ». Ces résultats, à l’en croire illustrent une fois de plus les défis majeurs à relever pour sauver le système éducatif actuel de son mal structurel congénital. Il appelle par conséquent à des réformes profondes du système éducatif, notamment l’adoption du système matriciel qui intègre et la formation classique et la formation professionnelle. Notons enfin qu’en 4 ans d’existence (juillet 2015- juillet 2019) le Parti pour la démocratie et la jeunesse (PDJ) couvre dix (10) régions du Burkina et aspire à gérer le pouvoir d’Etat en 2020.

Thierry AGBODJAN

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