Incendie de l’école de Baraboulé : L’attaque terroriste n’est toujours pas confirmée
Le traditionnel Conseil des ministres s’est tenu ce mercredi 15 mars 2017 à Ouagadougou. L’incendie de l’école de Baraboulé survenu dans la nuit du mardi 14 mars 2017, l’assemblée générale extraordinaire du cadre de concertation tripartite sur les produits de première nécessité, qui a eu lieu entre le gouvernement, les acteurs économiques et la société civile, etc. étaient au cœur des échanges.
A chaque fois que l’on parle de terrorisme au Burkina Faso, l’on pense au Nord du pays en proie à une terreur que les esprits du mal sèment dans cette région. Ces ennemis de la Nation multiplient les attaques et font sur leur passage, des victimes comme des dégâts. La dernière en date reconnue officiellement par les autorités burkinabè est celle de Kourfayel qui a fait deux victimes dont un directeur d’école et un habitant dudit village. Quelques jours après cette attaque, c’est l’école de Baraboulé dans le Sahel qui est parti en fumé dans la nuit du mardi 14 mars 2017. Si on en croit le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou qui a rapporté les dires de son collègue de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, Siméon Sawadogo, les enquêtes sont en cours pour déterminer l’origine véritable de l’incendie. En bref, il n’a pas confirmé la rumeur d’une attaque terroriste comme l’ont supposé certains au lendemain du « drame ». Si des informations ont fait état d’enlèvement après l’incendie, le porte-parole du gouvernement ne le confirme pas non plus. « Jusqu’à l’heure où nous avons quitté le Conseil, personne n’est venu signaler un quelconque enlèvement » a-t-il souligné. Pour ce qui concerne ce présent dossier, le ministre en charge de la communication a confié que le Premier ministre Paul Kaba Thiéba a instruit les ministères de l’Administration territoriale et de la Défense, a une communication plus réactive.
En donnant ces informations à la presse à l’issue du Conseil des ministres, Rémis Fulgance Dandjinou a profité de l’occasion pour interpeller les hommes de médias sur leur rôle dans la diffusion des informations en ce qui concerne les attaques terroristes. S’il reconnait que c’est le droit des médias d’informer leur la population, il estime qu’il est important de le faire sans créer la psychose. En bref, il a interpellé les organes de presse sur leur responsabilité.
Statu quo sur le prix des produits de grande consommation
La rencontre tripartite sur les produits de première nécessité, qui a eu lieu entre le gouvernement, les acteurs économiques et la société civile a été au cœur des échanges qui a eu lieu lors du Conseil des ministres de ce mercredi 15 mars 2017. Si tout le monde attendait avec impatiente les conclusions qui seront issues de ladite rencontre, c’est chose faite désormais. Et ce que l’on peut dire, les lignes n’ont pas vraiment bougé dans l’intérêt des consommateurs. Le ministre de la Communication et des Relations avec le parlement, Porte-parole du gouvernement, Rémis Fulgance Dandjinou, l’a confirmé quand il a déclaré : « Il y a un statu quo en ce qui concerne la majorité des prix ». Il estime à cet effet que les prix de certains produits n’ont pas bougé, et mêmes que ceux de certains ont été revus à la baisse. Parmi les produits dont les prix ont été revus à la baisse figure le ciment si on en croit le porte-parole du gouvernement. Et parmi ceux qui n’ont pas été revus à la baisse figure le pain dont le prix a été augmenté depuis le 1er mars. En ce qui concerne ce sujet, le ministre a le regret d’informer les consommateurs que ledit prix na pas changé. Sans rentrer dans les détails, il a confie cette tâche à son collègue du commerce.
En attendant les détails, le ministre de la communication a confié qu’il est important de réfléchir sur comment ces prix doivent évoluer sur le moyen et le long terme, notamment en raison des charges salariales de plus en plus importantes sur les populations. « Pour y arriver, un cadre de concertation sera mis en place pour réfléchir sur la question » foi du ministre.
Si les nouveaux prix sont désormais fixés, l’éternel débat sur leur contrôle a refait surface. A ce sujet, Rémis Fulgance Dandjinou a confié que des mesures très énergiques seront prises par le gouvernement afin que les distributeurs et les détaillants puissent respecter ces différents prix.
Par Alex SAWADOGO