Prestation de serment des membres du CSC : Mathias Tankoano veut ramener la sérénité au sein de la maison
Les membres du Conseil supérieur de la communication (CSC) ont prêté serment ce vendredi 03 août 2018 au Conseil constitutionnel. C’était en présence des autres responsables d’institutions et de certains membres du gouvernement burkinabè.
« Je jure solennellement de bien et fidèlement remplir ma fonction de membre du Conseil supérieur de la communication en toute indépendance et impartialité de façon digne et loyale et de garder le secret des délibérations ».
Les membres du Conseil supérieur de la communication viennent d’être ainsi installer dans leur nouvelle fonction pour un mandat de 05 ans non renouvelable.

Mathias Tankoano, le nouveau président du CSC mesure ici la tâche qui les attend.
« Le premier chantier qui va nous animé c’est effectivement ramener la sérénité au sein de la maison et surtout travailler à ne pas décevoir ceux qui nous ont désigné », a déclaré le nouveau président. Voilà ce que nous tenons à dire en ce jour où nous prêtons serment. « C’est un serment judiciaire qui nous engage et qui nous expose pénalement lorsque vous prêtez serment et que vous violez votre serment vous pouvez aller en prison », a-t-il ajouté.
Les nouveaux membres du CSC par la voie de leur président demandent l’accompagnement de tous les hommes de médias afin de faire de l’institution un organe digne, crédible et au service de la liberté de presse.

Mathias Tankoano le nouveau président a tenu à clarifier la situation concernant la déclaration de l’Association des journalistes du Burkina (AJB) et du SYNATIC le syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture.
Pour Mathias Tankoano, l’AJB et le SYNATIC ne se démarque pas, mais ils posent un certain nombre de problématiques pour lequel il voulait leur dire que l’institution est prête à discuter avec tout le monde. « Que l’AJB et le SYNATIC viennent nous allons discuter ensemble », a demandé le nouveau président. S’agissant des points faibles notamment la loi organique, Mathias Tankoano rappelle que ce n’est pas le CSC qui vote les lois mais, il invite ces organisations à travailler ensemble sur les différents points à améliorer pour permettre que tout le monde se retrouve dans cette institution.
« C’est tout ce que nous avons comme message à leur endroit pour dire que nous ne sommes pas fermés, nous nous ne faisons pas de la polémique, nous leur demandons de venir et de nous accompagner pour que nous puissions adopter un texte qui puisse établir un organe indépendant », a conclu le nouveau président.
Forte de 09 membres, cette équipe à la tête du CSC est composée de communicateurs, de journalistes et d’hommes de droit.
Fatimata TALL