Droits Humains : De la question de l’immigration clandestine, il faut qu’on en parle affirme Namizata Sangaré

La deuxième assemblée générale ordinaire du Réseau des Institutions Nationales des Droits de l’ Homme (RINDH) des pays membres de l’UEMOA s’est tenue à Ouagadougou ce mardi 29 janvier 2019.


Les participants à cette assemblée s’attelleront dans un dialogue interactif à échanger sur la question de l’immigration clandestine.
Pour la présidente du réseau, l’immigration est un thème d’actualité et son choix se justifie par l’accroissement de taux de l’immigration clandestine en Afrique subsaharienne.

Une vue des participants

C’est avec l’appui de l’UEMOA que les acteurs des Institutions Nationales des Droits Humains de la sous région ouest africaine se sont retrouvés ce jour à l’ issu de la deuxième assemblée générale ordinaire du RINDH pour échanger autour du thème « Les droits de l’homme et migrations ».

A propos du RINDH, sa présidente Namizata Sangaré par ailleurs présidente du Conseil National des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire affirme ceci : « c’est un réseau qui a vu le jour le 06 octobre 2016 à Abidjan suite à une forte recommandation à Banjul lors de la commission africaine des droits de l’homme et des peuples ».
« Il était nécessaire que les institutions nationales des droits de l’homme se mettent ensemble pour mieux porter les préoccupations des populations », poursuit-elle.
C’est dans le cadre d’une synergie d’actions des institutions pour une meilleur efficacité qu’il a été décidé de la création du Réseau.

« Les institutions nationales des droits de l’homme sont des acteurs majeurs de promotion et de protection des droits humains dans les États, avec notamment les nombreuses attributions qui leur sont souvent reconnues », explique Rodrigue Namoano, Président de la Commission Nationale des Droits Humains du Burkina Faso.
Pour lui, c’est ce qui justifie cette collaboration et la mise en place du RINDH.

La photo de famille

« Il faut renforcer la coopération entre nos États », ajoute Namizata Sangaré. Pour elle, il est plus que nécessaire de promouvoir les facteurs de cohésion et d’intégration dans l’espace UEMOA. C’est à cette tâche que s’exercera le RINDH dans le dialogue interactif ce jour.
« Nos missions nous permettrons certainement d’accompagner ce processus d’intégration avec ce regard indispensable de droits humains, nécessaire à l’enracinement de l’Etat de droit, de la démocratie, de la paix et de la sécurité », confirme Rodrigue Namoano.

Les participants à cette deuxième assemblée générale ordinaire parlerons de la question migratoire. En 2018, on a enregistré plus de 2 260 morts en Méditerranée. Ce phénomène migratoire est une question de droits humains et le RINDH entend contribuer pleinement dans le débat autour des flux migratoires. Il s’agira, à en croire les organisateurs, de trouver la bonne formule pour que les droits humains soient respectés.

Nourdine CONSEIBO
nconseibo@gmail.com

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