« Gouvernance, démocratie et affaires » : Pour voir comment les entreprises peuvent-elles être renforcées
Le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, accompagné de ses homologues du Mali, Ibrahim Boubakar Kéita et du Niger, Mahamadou Issoufou, a procédé à l’ouverture de la conférence sur « gouvernance, démocratie et affaires », le mardi 16 janvier 2018 à Ouagadougou. Il sera question au cours de cette rencontre de voir comment les entreprises peuvent-elles être renforcées, afin qu’elles soient à leur tour en mesure de soutenir la démocratie et la gouvernance.
« Gouvernance, démocratie et affaires », c’est autour de ce thème que plus de 300 personnes venues du Niger, du Nigéria, du Mali, du Kenya, du Ghana, de la Côte d’Ivoire, du Libéria, de l’Ethiopie, du Sénégal et bien sûr du Burkina Faso vont débattre du mardi 16 au mercredi 17 janvier 2018. Pour le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré qui a procédé à l’ouverture des travaux, le choix du thème en question n’est pas anodin car il se veut être une interpellation a-t-il soutenu. La première selon lui, est : «comment effet créer une interaction dynamique entre les pouvoirs publics, le secteur privé, la société civile et les partenaires sociaux, acteurs différents mais complémentaires, pour faire de la bonne gouvernance le socle d’un développement économique et social durable au profit de tous ? ». La seconde se résume comme suit : « comment les entreprises peuvent-elles être renforcées, afin qu’elles soient à leur tour en mesure de soutenir la démocratie et la gouvernance ? » a-t-il soutenu. Son avis est partagé par le président de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mahamadi Sawadogo. A en croire ce dernier, les discussions au cours de la conférence, permettront de mettre en exergue les mécanismes pertinents d’interaction entre les différentes parties prenantes, aux intérêts parfois divergents pour le renforcement de la gouvernance démocratique au service de l’intérêt général. Le ministre du commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat, Stéphane Sonou ira dans le même sens que lui quand il déclare : « des échanges naitront un nouveau paradigme et un consensus qui renforceront la démocratie et le progrès économique dans les pays africains ». Pour sa part, il a rappelé que l’innovation de cette conférence réside dans son caractère inclusif qui permet de décloisonner les compartiments institutionnels en réunissant gouvernement, parlement, opposition politique, société civile, secteur privé, autorités coutumières et religieuses, au défi de la gouvernance, de la démocratie, et de affaires.
Il faut le rappeler, la présente conférence qui prend fin ce mercredi 17 janvier 2018, débouchera sur le lancement officiel de la déclaration de Ouagadougou. Il s’agit d’une déclaration d’intention publique, qui sera signée et lue par le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré. Elle va donc appeler à la collaboration du monde des affaires, des gouvernements et de la société civile du monde entier pour trouver des solutions aux défis de la gouvernance. Cela confirmera également l’engagement du Burkina Faso en faveur de la liberté économique, la gouvernance et les principes démocratiques et le propulsera comme leader mondial pour faire avancer l’initiative. Ce rappel est tiré d’un document mis à notre disposition lors de la cérémonie d’ouverture de la conférence sur « Gouvernance, démocratie et affaires », qui a été marquée par la présence de deux autres chefs d’Etats aux côtés de celui du Burina Faso, Roch Marc Christian Kaboré à savoir, Ibrahim Boubakar Kéita du Mali et Mahamadou Issoufou du Niger.
Thierry AGBODJAN