Lutte contre le terrorisme : Le Conseil de sécurité apporte son soutien au Burkina Faso
C’est dans la salle polyvalente de la présidence que s’est tenue la séance de travail qui a réuni l’exécutif burkinabè et une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU ce dimanche 24 mars 2018. Présidé par le Président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré, cette rencontre a permis à la délégation onusienne de réaffirmer son soutien au Burkina Faso dans sa lutte contre le terrorisme.
Le Burkina Faso traverse une situation difficile. Il est confronté à des attaques terroristes. Afin de montrer sa solidarité au peuple burkinabè, une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU a rencontré le président du Faso, Roch Marc Christian Kaboré à qui il a fait part du soutien de l’organisation dans cette lutte.
Au cours de cette rencontre il était question de la situation sécuritaire, économique fragile du pays. La fermeture des écoles, des centres de santé, la situation des déplacés ont alimenté les débats au cours des échanges à en croire l’ambassadeur allemand Christoph Heusgen.
Face à cette situation, le diplomate confie que la délégation a encouragé le président du Fao à continuer les réformes afin de permettre au pays de se stabiliser. Si on veut le croire, elle a invité le gouvernement à poser des actions fortes pour calmer les tensions entre les différentes communautés.
Pour ce qui est de la corruption qui a fait également objet de débats, l’allemand pense qu’il faut poser des actions fortes afin de punir ceux qui s’adonnent à cette pratique. Le même message a été lancé quand à ce qui concerne les exactions dont ont fait cas certaines voix sur des populations dans la lutte contre le terrorisme.
Christoph Heusgen a plaidé pour une enquête impartiale afin que les auteurs soient punis, afin de lancer un message fort aux victimes, aux coupables et à la communauté internationale. « La lutte contre le terrorisme doit être menée en respectant les droits de l’homme » a-t-il indiqué.
Il faut rappeler que la délégation a eu une pensée vers les femmes et les jeunes qui selon le diplomate allemand, sont les plus touchés par cette crise. Elle a plaidé pour qu’ils soient plus protégés.
Thierry AGBODJAN