Psychose à Ouagadougou : La grève des chauffeurs routiers a soufflé un vent de panique sur la capitale

Ce mercredi 8 février 2016, un vent de panique a soufflé sur la capitale burkinabè. Suite à l’annonce de l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) d’observer une grève de 72 heures, ils étaient nombreux à avoir pris d’assaut les stations d’essence afin de se ravitailler.

Pénurie d’essence, cela fait des mois que l’on n’a plus vécus un tel désagrément. Ce jeudi 9 février 2017 dans la journée précisément, les stations d’essence dans la capitale étaient à sèche. La cause c’est le mot d’ordre de grève lancé par l’Union des chauffeurs routiers du Burkina Faso (UCRB) pour protester contre les rackets dont les chauffeurs routiers sont victimes. Toute la journée et même dans l a soirée du mercredi 8 février 2017, ce sont des files d’attentes que l’on a observé dans les stations d’essence. Tout ce monde n’avait qu’un seul objectif, faire le plein de ses moyens de déplacement. Malgré la décision de l’union de revenir sur sa décision en suspendant le mot d’ordre de grève suite aux échanges qu’elle a eu avec les autorités, la soirée des pompistes n’a pas été du tout repos. Déjà à 22 heures la plupart était obligée de fermer parce qu’il n’y avait plus aucune goute d’essence dans leur citerne. La situation est restée la même dans la journée du jeudi 9 février 2017 jusque vers 19 heures, heure à laquelle certaines stations ont rouvert parce qu’ayant été réapprovisionnées.
Il est important de rappeler que la population de Ouagadougou a encore en mémoire la grève des chauffeurs routiers il y a deux ans de cela. Si nombreux ont été surpris par ladite grève, ils ont voulu se préparer en connaissance de cause. C’est donc pour cela que tout le monde a voulu s’approvisionner avant même que le mot d’ordre ne mise en application. Heureusement qu’il a été suspendu et tout ce que l’on peut dire : « Que de peur que de mal ».

Par Alex SAWADOGO

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