Terroriste : Une vingtaine d’attaques contre 70 interpellations

Le bilan provisoire des attaques terroristes perpétrées sur le sol burkinabè entre 2015 et 2016 a été à l’ordre du jour de la rencontre qu’il y a eu entre le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré et les hommes de médias ce vendredi 24 mars 2017 à Ouagadougou.

Depuis 2015, le Burkina Faso est confronté par des enlèvements ou des attaques terroristes. L’information a été confirmée par le ministre de la Sécurité, Simon Compaoré ce vendredi 24 mars 2017. D’après lui, la première attaque a eu lieu le 4 avril 2015 contre une patrouille de la gendarmerie, suivie de l’enlèvement du Roumain Gherghut Lulian, qui est un agent de sécurité à la mine de Tambao. Ceci n’est qu’une goute de l’océan car plus les jours passent, plus les terroristes organisent des attaques sur le territoire du Burkina Faso en l’occurrence dans la zone du Sahel. Ces attaques entre 2015 et 2016 ont fait une vingtaine d’attaques ou d’agressions de nature terroriste a indiqué le ministre de la Sécurité. Ces attaques et agressions ont eu pour conséquence 70 pertes de vies humaines a-t-il ajouté. Pour le chef d’Etat-major adjoint de la gendarmerie nationale, le colonel Serge Alain Ouédraogo, 70 suspects impliqués dans lesdites attaques ont été interpellés. Parmi les interpellés figurent Ould Baba Ould Cheickh et Ibrahim Ould Mohamed. Le premier est le principal commanditaire des attaques du Splendid hôtel et du restaurant Cappuccino et le second est le transporteur des armes utilisées dans lesdites attaques. Tous les deux sont des anciens pensionnaires du site de réfugiés de Mentao à Djibo.

L’ancien régime la source du malheur des Burkinabè ?

Si le Burkina Faso traverse cette période de turbulence, le régime déchu de Blaise Compaoré en serait la source si on analyse les propos du patron de la sécurité. Il l’accuse en effet d’avoir pactisé à travers des compromissions et des compromis de par le passé avec les factions terroristes pour être à l’abri. D’après lui, six entités terroristes à savoir : Aqmi, Almourabitoun, Ansar Edine, le Front de libération du Macina (FLM), l’Etat islamique au grand Sahara et Ansaroul Islam, sont impliquées dans les attaques et les enlèvements.
Mais face à cette situation déplorable, les autorités burkinabè ne désespèrent pas. Elles se battent pour assurer la sécurité de la population en témoigne l’opération « Séno », exécutée avec les forces maliennes dans l’Ouest dans le Nord-ouest, les opérations « Tapoa » à l’Est, « Séguéré » au Nord, et celle conjointe menée avec les forces togolaises au Centre-est, qui sont entre autres les sept opérations menées pour venir à bout de ce fléau a confié Simon Compaoré.

Par Alex SAWADOGO

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