1ères journées de réflexion stratégique de la mandature 2016-2017 : La chambre de commerce veut répondre aux besoins de renforcement capacités des élus consulaires
Les 1ères journées de réflexion stratégique de la mandature 2016-2017 organisées par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF) ont débuté le jeudi 3 août 2017 à Ouagadougou. La cérémonie d’ouverture a été l’occasion pour le président de la CCI-BF, Mahamadi Sawadogo de revenir sur les objectifs desdites journées.
« Rôle et missions des élus consulaires dans l’animation et la gestion de la chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso », c’est sous ce thème que sont placées les 1ères journées de réflexion stratégique de la mandature 2016-2017, organisées par la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF). Le président de ladite chambre Mahamadi Sawadogo justifie l’organisation de ces journées par la volonté de répondre aux besoins de renforcement capacités des élus consulaires. Il confie qu’elles interviennent huit mois après l’installation officielle de l’Assemblée générale et du bureau consulaire et visent à mieux appréhender le rôle et les missions des élus consulaires. Le but recherché à travers ces journées qui vont durer 48 heures soit du jeudi 3 août au vendredi 4 août 2017, est de faire connaitre davantage l’institution consulaire, en tant qu’outil de développement économique à travers son histoire, ses missions et ses attributions ainsi que son fonctionnement a souligné le président. Il explique qu’il sera question au cours de ces journées d’échanger autour des problématique liées à la fonction des élus consulaires : « Qu’est ce qu’un élu consulaire ? Quels sont ses droits se devoirs et ses obligations ? Quelle relation l’élu entretient- il avec l’administration ? Etc. ».
Le ministre du Commerce, de l’Industrie et de l’Artisanat Stéphane Wenceslas Sanou est de cet avis. Il s’est réjouit du fait que les journées offrent aux participants, une occasion unique d’échanges et de réflexions sur les missions de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso. Tout comme le président de l’institution, il estime qu’elles vont permettre de mettre en exergue, le rôle et les devoirs des élus consulaires. Il estime qu’elles vont également permettre l’adoption du plan stratégique de mandature 2016-2021. Pour sa part, il a rappelé aux élus consulaires qu’ils ont la lourde responsabilité de consolider les acquis et d’inscrire résolument la CCI-BF dans une dynamique de gouvernance vertueuse pour en faire une institution moderne et proactive au service de l’économie nationale. A travers ses mots, le ministre a conforté le patron de la CCI-BF qui a rappelé que la mandature 2016-2021 a débuté dans un contexte économique difficile doublé de mutations socio-économiques profondes avec des mouvements sociaux et un certain attentisme des acteurs du secteur privé. D’après Mahamadi Sawadogo, cette situation impacte sans nul doute la croissance économique du pays. Pour y remédier, il a souligné qu’il est important d’avoir une institution consulaire proactive avec des élus consulaires qui connaissent leurs droits et devoirs aussi bien à l’égard de leurs pairs que de l’administration. « Nous devons de ce fait être plus imaginatifs pour créer les conditions d’un secteur privé dynamique, créateur de richesse et d’emplois durables particulièrement au profit des jeunes et des femmes » a-t-il soutenu. Il pense pour sa part que pour réussir ce pari, il est indispensable de disposer d’un Plan stratégique pour une institution comme la CCI-BF. Le ministre en charge du commerce partage cet avis. C’est la raison pour laquelle, il a rappelé aux participants, le souhait du gouvernement qui se résume au fait que le nouvel élan de la modernisation de la gouvernance de l’institution dont il est question ici, consolide ses acquis et renforce sa position de catalyseur du développement des affaires au Burkina Faso. Déjà, il a confirmé que le gouvernement est rassuré sur l’engagement de la nouvelle CCI-BF à tenir fermement sa place au front du combat, pour le développement économique et social du Burkina Faso à travers l’ambitieux plan de mandature qui sera adopté au cours des travaux.
Thierry AGBODJAN