Actualité Politique : l’Opposition appelle le gouvernement à satisfaire les enseignants

Le chef de file de l’Opposition politique au Burkina Faso CFOP/BF a donné un point de presse ce mardi 19 mars 2019 à Ouagadougou. Animé par Mamadou Kabré président du PRIT-Lannaya et Yumali Lompo, président du PNDS, quatre sujets étaient inscrit à l’ordre du jour. Le récent rapport du MBDHP sur d’éventuelles violations des droits humains, le passage à la Vème république, et les revendications syndicales au MINEFID et dans le monde de l’éducation. Les opposants ont appelé le gouvernement à tenir parole et à satisfaire le personnel du monde éducatif.


Sur la question du rapport publié par le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) le 13 mars dernier, l’opposition a invité le gouvernement et le mouvement à se concerter en vue de corriger de possibles erreurs des FDS dans l’exécution de leur mission.
« A travers un communiqué de presse en date du 14 mars 2019, la présidence du Faso a annoncé que la nouvelle constitution sera adoptée par référendum. Le 19 avril 2018, au cours d’une rencontre de l’opposition avec le Président Roch Marc Christian Kaboré, celui-ci a reconnu que l’adoption de la nouvelle constitution ne peut se faire par voie référendaire ».
Il y’a visiblement un discours contradictoire qui émane de la même personne en moins d’une année. L’opposition s’est donc permis d’émettre des doutes sur la crédibilité de celui-ci et de s’interroger sur la valeur qu’a la parole donnée du président Kaboré.

Une vue des participants

Il importe pour les opposants que la date du référendum soit cependant communiqué.
 » Le gouvernement aurait dû avoir ce nécessaire dialogue avec les syndicalistes et les banquiers pour voir comment des fonctionnaires qui ont contracté des prêts sur le fonds commun pourraient éponger leurs dettes sans être clochardisé « .
Pour l’opposition, ce qui se prépare comme une crise au ministère de l’économie est incompréhensible d’autant que l’adoption de la loi portant plafonnement du fonds commun aurait pu clore ce débat une fois pour toute. Le CFOP a ténu à ce que le gouvernement fasse en sorte que cette nouvelle situation n’impacte pas négativement la vie des fonctionnaires.
 » L’opposition affirme que la lutte des éducateurs et enseignants est tout à fait noble ».
La coordination nationales des syndicats de l’éducation (CNSE) suspendait le 2 février dernier un mot d’ordre de suspension des évaluations jusqu’en fin mars. L’opposition estime qu’à l’approche de l’échéance, le gouvernement devrait respecter sa parole donnée et remplir son contrat vis à vis du monde éducatif. L’opposition assure également ne pas vouloir d’une perturbation des examens de fin d’année. Le CFOP soutient la CNSE et affirme qu’au delà de « l’amélioration des conditions de vie et de travail, cette lutte concerne l’avenir même de l’éducation au Burkina Faso ».

La rédaction

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