Burkina : L’UPC en congrès ordinaire du 20 au 22 juillet 2018 à Ouagadougou

L’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) tiendra son deuxième congrès ordinaire les 20, 21 et 22 juillet 2018 à Ouagadougou sous le thème : « UPC : stratégies pour une victoire éclatante en 2020, synonyme de paix, d’unité nationale, de sécurité et de prospérité ». Ce lundi 16 juillet 2018 au siège du parti sis à Ouagadougou, le Comité Nationale d’Organisation (CNO) dudit congrès a organisé une conférence de presse pour échanger avec la presse sur le contenu et le déroulement de cet évènement.

Le Comité Nationale d’Organisation (CNO) du congrès a été installé le 9 mai dernier par le président du parti du Lion Zéphirin Diabré. A quelques jours du congrès, le CNO a rencontré la presse pour donner les grandes articulations de l’évènement. Ce deuxième congrès ordinaire qui se tiendra au Palais des Sports de Ouaga 2000 et qui réunira environ 5000 congressistes venus des 45 provinces du Burkina et de la quinzaine de pays frères où « (ses) militants sont organisés en fédérations, permettra de discuter de thèmes importants pour la conquête du pouvoir lors des prochaines élections », a indiqué Adama SOSSO, président du CNO.

 

Ce congrès qui est une instance statutaire du parti du Lion, à en croire Adama SOSSO, travaillera, non seulement à renouveler la composition des organes dirigeants du parti, mais aussi et surtout à réfléchir sur d’autres stratégies idoines pouvant permettre à l’UPC de parvenir au pouvoir en 2020 afin de « permettre au peuple burkinabè de vivre dans la paix, la cohésion sociale, la sécurité et la prospérité ».

 

A ce congrès qui se tient dans un « contexte socio-politique difficile du fait de la grogne sociale, de la désaffectation criarde des populations face à la politique de mal-gouvernance du régime en place et surtout de la situation d’insécurité permanente », les congressistes réfléchiront sur les réponses à apporter aux différentes questions de l’actualité.

 

« L’UPC reste déterminée à apporter au peuple burkinabè l’alternance crédible qu’il mérite suite aux multiples et importants sacrifices ayant abouti à l’insurrection populaire d’octobre 2014 », a assuré Adama SOSSO, concluant que son parti « reste et demeure la seule alternative crédible pour apporter la cohésion et la réconciliation nationale ».

 

Alida Dorcas TOURE

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