Actualité politique: « Nous n’ allons pas accepter qu’ un groupe de terroristes nous rende esclave dans notre pays» Vincent T Dabilgou/ NTD.
Le Nouveau Temps pour la Démocratie (NTD) a fait sa rentrée politique ce samedi 22 septembre 2018 sous le thème : « consolidation des institutions républicaines, sécurité et cohésion sociale». Le président du bureau exécutif national justifie cette rentrée par la montée de l’insécurité au Burkina Faso. Pour lui, il n’est pas question d’être esclave dans son propre pays.
Les responsables du NTD ont évoqué dans leur déclaration du jour, un certain nombre de points qui animent l’actualité politique du Burkina. Notamment, «la recrudescence de la violence», le procès du putsch manqué de 2015, les affrontements entre les groupes d’auto-défense Koglwéogo et Dozo…toutes choses selon le NTD qui justifient la réorientation de la politique sécuritaire du gouvernement.
Pour Vincent T Dabilgou président du bureau exécutif national du (NTD) la rentrée politique du parti n’a pas été faite parce que «l’opposition organise une marche, c’est plutôt parce que le pays est attaqué que se tient cette rentrée». Pour lui, «l’opposition peut marcher et même faire plus si elle pense que ça peut apporter le développement du pays». Il poursuit en affirmant qu’un «Parti responsable doit se mobiliser et mobiliser le peuple contre les ennemis de la paix».

Le NTD s’est donc mobilisé pour réaffirmer son soutien au président Roch Marc Christian Kaboré.
Selon Zalissa Koumaré/ Ouillio secrétaire générale nationale du parti, qui loue le leadership du président du Faso, c’est par «l’union des fils et filles du pays autour du chef de l’État qu’il sera possible de restaurer la quiétude sociale pour un développement harmonieux du Burkina Faso».
Le président du bureau exécutif national a tenu également à réitérer le soutien « indéfectible » du NTD au président Kaboré. Il affirme par ailleurs que le parti accompagnera celui-ci pour les élections présidentielles de 2020.

Les attaques terroristes sont en train de gagner plusieurs localités du pays. Sur la question, Vincent T Dabilgou affirme: « Nous n’allons pas accepter qu’un groupe de terroristes nous rende esclave dans notre pays». Il invite pour ce faire les burkinabè à ne pas céder à la panique « j’appel les habitants du nord et de l’Est à ne pas avoir peur car, nous sommes des gens qui aimons notre pays et nous allons nous battre».
Il a aussi tenu à rassurer les burkinabè sur le procès du putsch manqué et la tenu du référendum pour l’adoption d’une nouvelle constitution en affirmant que les deux dossiers seront traités proprement. Il suffit juste dit-il de faire confiance au président Kaboré.
Nourdine CONSEIBO
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