Politique sécuritaire : Pour les députés de l’UPC, «chaque burkinabè doit participer à l’effort de guerre».
Les 2èmes journées parlementaires de l’Union pour le Progrès et le Changement (UPC) se sont closes avec à l’ appui des recommandations faites au gouvernement en vue d’éradiquer le terrorisme. Les députés de l’UPC pensent que la sécurité est une affaire collective qui transcende toute divergence et pour ce faire, chaque burkinabè doit «participer à l’effort de guerre».
Les travaux du GP – UPC ont prit fin aujourd’hui 21 septembre 2018. On retiendra que les participants à ces journées ont tenu à situer la question du terrorisme dans un contexte mondial. Pour le cas typique du Burkina Faso, les députés ont fait des recommandations au gouvernement burkinabè afin de lutter efficacement contre le phénomène du terrorisme.
On dénombre donc 5 points de propositions émanant de la conclusion des travaux des députés du parti leader de l’opposition.
Les députés ont recommandé au gouvernement :
– de nommer à la tête des ministères de la défense et de la sécurité des spécialistes des domaines concernés ou des personnes ayant une grande expérience en la matière.
– de relire et d’adopter sans délai la politique de la défense.
– de respecter les dispositions de la loi de programmation militaire 2018-2022.
– de prendre en charge toutes les familles des victimes.
– de donner les signaux forts de bonne gouvernance à tous les niveaux.
Pour le président du groupe parlementaire UPC, Nicolas Dah, le pays « est en guerre et chaque burkinabè doit participer à l’effort de guerre». Il poursuit en affirmant qu’ il faut une « volonté politique pour vaincre le terrorisme». C’est pourquoi, «le gouvernement doit prendre des mesures générales pour tout le pays en vu de préserver l’unité des fils et des filles du Burkina Faso».
Il a tenu par ailleurs à insister sur la prise en compte par le gouvernement des recommandations issus de leurs échanges au cours de ces deuxièmes journées parlementaires.
Nourdine CONSEIBO
nconseibo@gmail.com