Sécurité : « Nous invitons le gouvernement à se départir des accusations fortuites», Nicolas Dah/ UPC

C’est aujourd’hui 21 septembre que se tiennent les 2èmes journées parlementaires 2018 de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Dans son discours d’ouverture, le président du Groupe Parlementaire – UPC a invité le gouvernement à prendre la situation sécuritaire à bras le corps et à se départir des accusations fortuites.

C’est tour à tour que les représentants des responsables des différents groupes parlementaires sont passés à l’autel pour livrer leurs discours. Il est à retenir qu’en général, pour eux, le thème intitulé : « Dégradation continue de la situation sécuritaire : Quelles contributions des parlementaires pour une résolution de la problématique de notre pays» est un thème d’actualité aussi, il est pertinent et concerne tous les burkinabè.

Le représentant du groupe parlementaire CDP pense que la situation sécuritaire du Burkina est une préoccupation majeure. Celui – ci s’étonne dit- il du discours de certains politiques qui cherchent des « Boucs Émissaires » au lieu de chercher à rassembler tout le monde autour de la problématique sécuritaire. Il affirme qu’il est une nécessité impérieuse de taire  » les querelles politiques et les accusations fortuites pour mettre les efforts et les intelligences ensemble afin d’éradiquer le terrorisme».

Les parlementaires présents aux journées

Pour la présidente du GP Paix, Justice et Réconciliation Nationale : « tout le monde doit se serrer les coudes, car, tout burkinabè quel que soit son bord politique est concerné par la question du terrorisme» c’est pourquoi, il est nécessaire « d’unir les Forces et les idées» pour faire front commun contre l’insécurité grandissante.

En ce qui concerne le président du GP- UPC, la situation sécuritaire du pays trouble le quotidien des burkinabè. C’est sans ironie quand il affirme que « le Burkina jadis destination à ne pas manquer tant à devenir la destination à éviter». Il va ainsi plus loin en pointant du doigt le gouvernement quand il dit que le «tâtonnement et l’utilisation de faux arguments pour se soustraire de leur incapacité à assurer la sécurité» est conséquence de la démission de celui- ci de sa «mission régalienne». Il ouvre ainsi la journée parlementaire en espérant dit- il que les « recommandations qui seront issues de ces échanges ne resteront pas à l’égard».

Nourdine CONSEIBO

nconseibo@gmail.com

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