Affaire forêt de Kua : l’ AD-HB s’en remettra aux résultats de l’étude d’impact environnemental commandité par l’Etat

L’association pour le développement de la région des Hauts Bassins (AD-HB) a rencontré la presse nationale ce jeudi 30 mai 2019 à Ouagadougou pour donner sa position sur le projet de déclassement d’une partie de la forêt classée de Kua devant abriter un Centre Hospitalier Universitaire qui sera financé par la république Populaire de Chine. L’association a au cours de cette conférence de presse invité les différents protagonistes sur la question au calme et à la retenue et exhorte par ailleurs les uns et les autres à se remettre aux résultats de l’étude d’impact environnemental et social commandité par le gouvernement burkinabè.

L’association pour le développement de la région des Hauts Bassin est un mouvement apolitique mis en place en 2014 pour répondre au besoin du gouvernorat des Hauts Bassins d’avoir une structure répondant à ses préoccupations. L’AD-HB ne connait cependant une existence légale que dans ce mois de mai 2019.

Présidé par l’expert comptable à la retraite Michel Soungalo Sanou, le mouvement entend participer aux débats sur le projet de déclassement d’une partie de la forêt classée de Kua. Cependant, l’AD-HB compte rester neutre dans l’attente de la décision politique qui devra trancher sur la question.

L’association qui se présente comme un «poids lourd» en matière de mobilisation dans la région, dit ne pas prendre position par rapport au déclassement de la forêt de Kua.


«Concernant le site d’implantation choisi dans la forêt classée de Kua, le bureau exécutif de l’AD-HB observe la prudence et estime que les résultats de l’étude d’impact environnemental et social détermineront notre position », a précisé Michel Soungalo Sanou.

Il manifeste cependant sa détermination de voir Bobo-Dioulasso abriter le CHU. «Le bureau relève que l’importance d’une infrastructure de la trempe de cet hôpital n’est plus à démontrer. Par conséquent, notre détermination à voir l’hôpital se réaliser à Bobo-Dioulasso est sans faille», a-t-il poursuivit.

L’association a formulé des recommandations dans lesquelles elle invite les différents acteurs au calme, à la retenue et en évitant tout affrontement. Pour eux, les résultats de l’étude d’impact environnemental et social commanditer par l’État burkinabè devra permettre de trancher sur cette question.

Ahmed CISSE

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