Bonne gouvernance : Le Burkina Faso s’inspire des expériences du Danemark
Le 1er vice-président de l’Assemblée nationale Me Bénéwendé Stanislas Sankara a reçu en audience l’Institut danois pour les partis et la démocratie (DIPD) et le Centre pour la gouvernance démocratique (CGD), ce mardi 28 août 2018 à Ouagadougou. La bonne gouvernance était au cœur des échanges.
La bonne gouvernance c’est ce à quoi s’attelle l’Institut danois pour les partis et la démocratie (DIPD). Cet institut composé des députés danois travaille avec d’autres pays en l’occurrence ceux en voie de développement pour que la gouvernance démocratique soit une réalité dans lesdits pays. Le Burkina Faso est l’un des pays africain avec lequel collabore ledit institut. C’est au nom de cette collaboration qu’une délégation du DIPD avec à sa tête Martin Rosenkilde Pedersen, Chargé des programmes au DIPD a été reçu en audience par le 1er vice-président de l’Assemblée nationale Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Il rappelle que le Burkina Faso à travers les 14 partis politiques représentés à l’Assemblée nationale a eu la chance d’être choisi par le Danemark à travers le DIPD pour un programme qui viendra renforcer l’encrage de la démocratie au Burkina Faso. Il estime que ce choix porté sur le pays des hommes intègres, est une très belle opportunité pour travailler à une meilleure stabilité, travailler à renforcer la paix au Burkina Faso, travailler à ce que les partis politiques quel que soit leur obédience se retrouvent, se donnent la main, se complètent. Confiant que grâce à cette collaboration, le Burkina Faso a appris de l’expérience danoise que le compromis est utile et possible, le 1er vice-président de l’Assemblée nationale espère que l’on peut se mettre au-delà des désaccords pour trouver des accords dans la communication. Il rassure que l’ensemble des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale se retrouvent autour du CGD, point focal du DIPD au Burkina Faso selon ses dires, pour œuvrer à ce que tous en ensemble les partis politiques gardent à l’esprit l’unité et la cohésion sociale qui sont les préalables d’une véritable réconciliation.
Thierry AGBODJAN