Côte d’Ivoire : Kemi Seba dans le viseur de la justice ivoirienne

Le président de l’organisation Urgence Panafricaine Kémi Seba a annoncé sur sa page facebook ce vendredi 5 avril 2019 qu’il fait l’objet d’une poursuite judiciaire engagée par les autorités ivoiriennes.


Arrêté par la police ivoirienne le 26 mars dernier et expulsé vers le Bénin le jour suivant, le leader du front anti CFA qui était présent en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’organisation d’une journée de mobilisation contre le néo-colonialisme, fait l’objet d’embrouilles judiciaires avec les autorites de ce pays.
Le panafricaniste a annoncé sur sa page facebook ce vendredi être visé par la justice ivoirienne. Une enquête serait déjà en cours selon lui et plusieurs personnes ayant rentrées en contact avec lui seraient auditionnées par la police ivoirienne.
Pour lui, cette procédure vise à le mettre en prison en vue de casser son mouvement et d’effrayer toutes les personnes qui l’ont aider à rentrer en Côte d’Ivoire.
Selon ses propres mots, il lui est reproché 3 chefs d’accusations dont l’atteinte à la sûreté de l’État, incitation à la révolte et outrage au président de la Côte d’Ivoire.
“Une procédure pénale est intentée par les autorités ivoiriennes contre Kemi Seba pour les motifs falacieux suivants :
-Atteinte à la surté de l’État
-Incitation à la revolte
-Outrage au président de la République de Côte d’Ivoire.
Une enquête préliminaire serait actuellement menée par la police « Ouattariste ».
Dans ce cadre, la police convoque et auditionne toute personne ayant été de près ou de loin en contact avec Kemi Seba durant son séjour ivoirien. Le but numéro 1 serait de faire condamner Kemi Seba à 20 ANS DE PRISON et par ce biais faire taire le mouvement anticolonialiste de masse qu’il dirige en Afrique francophone. Le but numéro 2 serait de trouver les « complices » qui l’auraient aidé à venir en Côte d’Ivoire, les effrayer afin de dissuader toute résistance. Des journalistes, des militants et des indépendants ont été cette semaine convoqués à cet effet” à précisé le panafricaniste.

Ahmed CISSE

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