Gestion des armes et des munitions au Burkina : les acteurs évaluent le cadre national de base
Comment gérer la question des armes et munitions pour un environnement paisible. La question est au centre d’un atelier national initié du 31 juillet au 03 août 2018 à Ouagadougou par l’institut des nations unies pour la recherche sur le désarmement. L’atelier se tient en partenariat avec la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères.
La circulation illicite, l’accumulation excessive et la mauvaise utilisation des armes et des munitions augmente le niveau d’insécurité et empêche les populations de vivre paisiblement. C’est pourquoi il est nécessaire de développer des stratégies à la maîtrise du phénomène d’où l’atelier sur l’évaluation national de base sur la gestion des armes et munitions, a déclaré le Colonel Christophe Raoul Tapsoba, secrétaire permanent de la Commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères.
Les participants parleront encore du marquage des armes, des PSSM, c’est à dire la gestion des installations quand il y a des attentats terroristes. Et le colonel Tapsoba d’ajouter qu’il faudra que nous voyons les armes qui ont été utilisées et établir leur provienne de quel pays.

Dans ce combat l’institut des nations unies pour la recherche et le désarmement et ses partenaires appuie la commission nationale de lutte contre la prolifération des armes légères. Un appuie fondé sur un éventail de connaissance incluant plusieurs expertises.
Selon Hardy Giezendanner, expert de l’institut des nations unies pour la recherche sur le désarmement, l’idée c’est de travailler avec les experts nationaux techniques pour faciliter les consultations techniques et pour élaborer ensemble une feuille de route qui porte sur plusieurs piliers de la gestion des armes et des munitions.

A l’issue des échanges sortirons des propositions pertinentes dans le but de renforcer les capacités du Burkina à relever les défis liées à la circulation illicite des armes et des munitions. L’objectif est de permettre aux populations de vivre dans un environnement favorable à la prospérité de leur activité socio-économique.
Dieudonné LANKOANDE