Le Salon du textile africain 4ème édition : prévu du 18 au 25 novembre prochain à Ouagadougou
Le SITA 2017 4ème édition se tiendra du 18 au 25 novembre prochain. Vitrine du textile africain, cette édition sera fait de rencontres « Be to Be », de défilés et de foras pour un partage d’expérience. Cette année, il est question du port du textile africain en milieu scolaire.
Consommer burkinabè, africain mieux pour promouvoir le développement. Rien de mieux pour exprimer sa fierté, son identité, sa culture c’est leur conviction. La conviction des organisateurs du Salon international du textile africain (SITA). Et fort de cette conviction, pour la 4ème fois du 18 au 25 novembre 2017, ils vont mettre les produits textiles sous le feu des projecteurs pour inciter à la consommation.
Six activités sont au programme pour cette 4e édition. « Il s’agit de la cérémonie d’ouverture au cours de laquelle des associations féminines ainsi que des scolaires seront invités à défiler et ce, avec des tenues tissées et cousues dans les différentes régions du Burkina Faso, une exposition vente sur le site du salon et la rencontre B to B entre professionnels », a expliqué la directrice générale du Salon Antoinette Yaldia.
Selon elle, « le port du tissu traditionnel devient aujourd’hui une nécessité pour chaque peuple pour plus de gage de patriotisme et de développement économique. Le SITA poursuit pour ce fait de nobles objectifs au nombre desquels la valorisation et la production du coton bio ». Les organisateurs ont ajouté qu’un autre objectif est poursuivi par le SITA à savoir « la production et le repositionnement du textile africain sur le marché mondial, l’accroissement et la rentabilité des industries du textile africain ».
Plusieurs pays africains et européens, mais aussi des investisseurs chinois et turcs prendront part à cet évènement dans la capitale burkinabè.
Cette année, professionnels du textile et experts des chaines de valeurs vont aussi réfléchir en marge du salon sur le port du textile africain en milieu scolaire. Les scolaires et les étudiants pouvant constituer un vaste marché en la matière.
Dieudonné LANKOANDE