Lutte contre la traite des personnes : Le CIFDHA et le CODAP outillent 30 jeunes de l’Afrique de l’Ouest

Trente (30) Jeunes venus de huit (8) pays d’Afrique se sont réunis à Ouagadougou dans le cadre de la septième (7e) session des Universités d’été des droits Humains (UEDH) qui se tiendra du 28 aout au 4 septembre 2017. Le Centre d’Information et de Formation en matière de Droits Humains en Afrique (CIFDHA), conjointement avec le Centre de conseil et appui pour les Jeunes en matière de Droits humains (CODAP), organise cette session afin d’outiller les participants de sorte à leur permettre de lutter efficacement contre la traite des personnes. 

Placé sous le thème : « Lutte contre la traite des personnes, les formes contemporaines d’esclavage et de servitude en Afrique »,  la septième (7e) session des Universités d’été des droits Humains (UEDH) qui se tiendra à Ouagadougou du 28 aout au 4 septembre 2017 sera consacrée à la formation de 30 jeunes en matière de droits humains afin de leur permettre de lutter efficacement contre la traite de personnes, une fois de retour dans leurs pays respectifs.

Une vue du présidium

Plusieurs thématiques seront développées au cours de cette session de formation. La traite d’êtres humains, en particulier des femmes et des enfants ; le trafic de migrants et des refugiés ; travail forcé, servitude et esclave ; l’Exploitation économique ; l’Exploitation sexuelle ; le travail domestique ; l’exploitation de la mendicité d’autrui ; le trafic d’organes, seront entre autres les différents thèmes qui seront traités au cours de cette session de formation. Ces thèmes seront développés par des experts internationaux et locaux ainsi que des organisations et institutions œuvrant dans ces différents domaines. Aussi, sera-t-il envisagé l’organisation d’un café droits de l’homme, un cadre multipartite d’échanges et de débat autour de la question de la traite.

Réné BAGORO, Ministre de la Justice

Le Ministre de la Justice, Réné Bessolé BAGORO, a précisé dans son allocution que cette formation permettra aux participants de s’approprier les outils nécessaires pour apporter leur contribution à la lutte contre la traite des personnes.  Pour lui, cette traite est une « atteinte aux droits humains qui peuvent atteindre l’intégrité physique et la dignité humaine ». Pour ce faire, dit-il, « en matière de droits humains, c’est vrai que l’Etat est le premier comptable, mais chaque citoyen doit apporter sa contribution soit individuellement soit collectivement à travers des structures comme le CIFDHA ».

A en croire Issa SAKA, Coordonnateur de projet à l’Office des nations unies contre la drogue et le crime la traite des personnes constitue la « 3e forme de criminalité la plus rentable après la vente d’arme et de drogue ». Pour sa part, pense-t-il que cette pratique doit être stoppée afin de garder l’intégrité physique et morale, ainsi que la dignité de l’être humain sur terre.

Urbain K. YAMEOGO, président du CIFDHA

Urbain Kiswendsida YAMEOGO, Président du CIFDHA a, en ce qui le concerne, révélé que cette 7e session axée sur la lutte contre la traite des personnes, des formes contemporaines d’esclavage et de servitude en Afrique, sera consacrée à la formation théorique et pratique de 30 jeunes sélectionnés dans huit (8) pays de l’Afrique de l’Ouest. A l’entendre, ces jeunes seront outillés sur les questions de Droit international et de Droits Humains afin de savoir contribuer à la lutte contre la traite des personnes. Pour ce faire, il y aura un appui des jeunes sur le montage de projet.

 

Alida TOURE

 

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