Nouveau code électoral :Nous saluons cette réforme pertinente » Abdoulaye Yogo du MERCI

Le Mouvement pour l’Engagement et le Réveil Citoyen (MERCI) à donné une conférence de presse ce samedi 11 aout 2018 pour donner son appréciation du nouveau code électoral. Il est évident pour eux que le texte est satisfaisant et les constatations qu’on observe de part et d’autres sont infondées.

C’est par la voix de son président Abdoulaye Yogo que le Mouvement MERCI s’est prononcé sur le nouveau code électoral adopté le 30 juillet dernier. Les dispositions relatives aux documents de vote selon le président du mouvement sont justifiables car, dit-il, « la Carte Nationale d’Identité Burkinabè (CNIB) et le passeport sont imposés à tous les burkinabè de l’intérieur comme de la diaspora ». La multiplicité des pièces de vote, selon le MERCI, à été «source d’insécurité et de manipulations des votes» dans le passé. C’est pourquoi, le mouvement dit saluer par ailleurs «cette réforme pertinente qui matérialise le murissement de la jeune démocratie burkinabè».

Contre l’opposition qui dénonce le caractère exclusif du code et qui réclame la prise en compte de la carte consulaire biométrique parmi les documents de votation, le mouvement MERCI a demandé à savoir si est ce que «les gens ont une parfaite connaissance de la carte consulaire, les mécanismes de sa délivrance et de sa portée juridique».

Pour les conférenciers, la CNIB et le passeport sont délivrés sur présentation du certificat de nationalité burkinabè. Pour cette raison, ces deux documents restent plus fiables que la carte consulaire qui elle, se délivre sous la seul présentation d’un acte de naissance. Abdoulaye Yogo affirme donc qu’il est nécessaire d’écarter la carte consulaire des documents officiels de votation pour avoir des élections d’un bon niveau de sécurisation.

Aussi, le président du MERCI estime qu’il est vrai que la carte consulaire est biomètrique pour la Côte-d’Ivoire et le Gabon mais, il n’y a aucune certitude que ces cartes seront délivrées uniquement qu’à des Burkinabè.

Par rapport à la position de l’opposition politique burkinabè sur la carte consulaire, le MERCI affirme que les partis membres de l’opposition refusent une mesure salutaire et résument la diaspora aux seuls Burkinabè de Côte- d’Ivoire.

Le mouvement appel sa jeunesse à se désolidariser de toutes actions de contestation du nouveau code électoral.

Sur la question de savoir si le MERCI est un mouvement acquis à la cause du parti au pouvoir, Abdoulaye Yogo affirme ne rien avoir avec le parti au pouvoir en question. Il dit aussi n’avoir jamais bénéficié de quoi que ce soit d’un parti quelconque pour défendre une cause. Il termine son propos en affirmant que: «si Zéphirin Diabré ne fait pas attention, des gens vont s’appuyer sur ses épaules pour téter ballon».

Nourdine Conseibo.
nconseibo@gmail.com

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