Procès du 27 février 2018 : Le Mouvement Brassard Noir demande à tous les Burkinabè d’effectuer le déplacement à la salle de conférence de Ouaga 2000

Dans une conférence de presse organisée ce vendredi 16 février 2018 à Ouagadougou, le Mouvement Brassard Noir a appelé les Burkinabè à se mobiliser pour effectuer le déplacement le 27 février prochain à la Salle de Conférence de Ouaga 2000 où se tiendra le procès du dossier du putsch de septembre 2015 dans lequel le Général Gilbert Diendéré et 83 autres personnes sont incriminés. Le mouvement a souhaité, qu’en plus du dossier du putsch manqué, la lumière soit faite sur tous les dossiers pendants en justice.

Le 27 février prochain, le Général Gilbert Diendéré et 83 autres personnes, incriminées dans le cadre du dossier du putsch du 16 septembre 2015, passeront à la barre. Le procès se tiendra à la salle de conférence de Ouaga 2000. Le Mouvement Brassard Noir, après avoir salué la programmation de ce procès « tant attendu par le Burkinabè », a invité les populations (burkinabè) à effectuer le déplacement le Jour-J pour « savoir ce qui s’est réellement passé le 15 septembre 2015 ».

Dans le but de faire triompher la vérité sur tous les dossiers, celui de Norbert Zongo inclus, le Mouvement Brassard Noir a jeté un regard en France où le frère cadet de l’ex président Blaise Compaoré est entre les mains de la justice pour son implication présumée l’assassinat le 13 Décembre 1998, du Journaliste d’investigation Norbert Zongo. « Nous espérons qu’au mois de mars la justice française prendra la bonne décision de remettre François Compaoré à la justice burkinabè afin que le peuple (burkinabè) sache ce qui s’est réellement passé le 13 décembre 1998 à Sapouy », a soutenu Dieudonné NITIEMA, Secrétaire Général (SG) du mouvement.

Aussi, sur le dossier dit de Déstabilisation par le Colonel Auguste Denise Barry, arrêté le 29 décembre dernier et déposé à la MACA le 4 janvier 2018, Dieudonné NITIEMA et ses camarades ont souhaité que « toute la lumière » se fasse sur cette affaire et que les fautifs soient condamnés à la hauteur de leur forfait. Dans cette même dynamique, les conférenciers ont souhaité que Safiatou Lopez/Zongo, présidente de l’APDC soit entendu par le juge d’instruction dans le cadre de la bande d’audio qui fait actuellement le buzz sur les réseaux sociaux et dans laquelle des personnes en concertations, entendent « exploser » Koulouba, quartier de la capitale burkinabè.

Alida Dorcas TOURE

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