3e édition du Salon du droit : Permettre aux citoyens de trouver des réponses appropriées aux questions du droit
La 3e édition du Salon du droit a ouvert ses portes le jeudi 31 novembre 2017 à Ouagadougou. Placé sous le thème : « Médias et droits humains », il est un cadre de rencontre et d’échanges pour les personnes physiques ou morales intervenant dans le domaine du droit, de la justice, des questions de démocratie et de culture de plancher sur les questions d’actualité qui minent le vivre ensemble des Burkinabè.
Cadre de rencontre et d’échanges, le Salon du droit est une occasion pour les personnes physiques ou morales intervenant dans le domaine du droit, de la justice, des questions de démocratie et de culture de plancher sur les questions d’actualité qui minent le vivre ensemble des Burkinabè. Ces mots sont du président du comité d’organisation de la 3e édition du Salon du droit, Dieudonné Lankouandé. Il les a prononcés à la cérémonie d’ouverture du Salon du droit qui a ouvert ses portes le jeudi 31 novembre, pour les refermer le dimanche 3 décembre 2017. A l’en croire, le salon en question est aussi une tribune de visibilité pour les services et produits des organisations intervenants dans les domaines cités précédemment. Il estime qu’il permettra au citoyen de trouver des réponses appropriées aux questions posées à chaque acteur pris individuellement en rapport avec sa qualité et sa fonction. Selon ses explication, le salon du droit 2017 consistera en un atelier de formation avec essentiellement des journalistes sur l’organisation et le fonctionnement du système judiciaire burkinabè et international ; des consultations juridiques gratuites avec les avocats, les huissiers, les notaires et juristes ; des expositions-vente de produits et services juridiques ; des projections cinématographiques.
Il faut le rappeler, le thème choisi pour cette 3e édition s’intitule : « Médias et droits humains ». Il s’agit d’un thème jugé capital par le président de la cérémonie d’ouverture de ladite édition, Dr. Abdoul Karim Sango. Selon ses explications, les droits humains au Burkina Faso sont violés parce qu’ils sont méconnus. De ce point de vue, il estime que les médias doivent contribuer à leur vulgarisation. Il va plus loin en déclarant qu’ils sont un acteur déterminant dans la protection desdits droits. Se basant sur ce fait, le président de la cérémonie confie qu’il appartient aux médias de mettre au grand jour ces faits afin de permettre à la justice d’enclencher les différentes procédures. Pour ce qui est de l’organisation du salon, il affirme que le Salon du droit est une initiative à encourager par les plus hautes autorités. La raison avancée est qu’elle vient des jeunes dans un Burkina Faso où l’on est habitué à une jeunesse contestataire. « Quoi de plus normal que d’accompagner des jeunes qui veulent faire de la promotion du civisme » a-t-il soutenu.
Thierry AGBODJAN