Massacre à Yirgou : un bébé arraché au dos de sa mère péri dans les flammes

Au cours de la conférence de presse donnée par le Collectif contre l’Impunité et la Stigmatisation des Communautés (CISC) ce 1er février 2019 à Ouagadougou, il ressort qu’un bébé âgé d’une année aurait été arraché au dos de sa mère puis jeté dans les flammes. Selon des témoignages recueillis par le CISC, Barry Boureima aurait été arraché au dos sa mère puis jeté dans les flammes par les kogleweogo dans le village de Dahke, commune de Barsalogho.

Selon le bilan établi par le collectif, on dénombre 210 morts et 19 458 déplacés. Le bilan aurait donc été établi en fonction des ménages selon des critères rigoureux. Au nombre de ses victimes, on dénombre deux mineurs dont l’un âgé de quatre ans et l’autre d’un an.
Le premier qui se nommait Dicko Boureima et qui n’a que quatre ans serait mort de faim et de soif dans ses errances après que sa famille ait été massacrée. Sans assistance et au regard de son jeune âge, la faim et la soif aurait eu raison de lui dans la brousse de Dahke.

La plus jeune victime âgé d’un an aurait été arrachée au dos de sa mère par les kogleweogo et jeté dans les flammes sous le regard impuissant de sa génitrice.

Selon les premiers responsables du CISC, c’était le 1er janvier 2019 que les faits se sont produits dans la région du centre-nord du Burkina Faso. Il est à noter qu’un mois après, aucune interpellation n’a encore été faite. Les auteurs de ces tueries sont en liberté et selon certaines informations, les exactions continueraient toujours.

Nourdine CONSEIBO
nconseibo@gmail.com

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